Entres femmes [solo]
@ Camille Garnier
Clan : Toréador
Feuille de personnage
Santé :
(5/5)
Humanité:
(4/5)
Influence: 3
Entre femmes ...la protection est de mise ![Solo]
Contenu:
Le plafond en stuc avait des airs de bonbons. La tête en arrière, Camille regardait chaque moulure avec délectation, passant discrètement sa langue sur ses lèvres...ça faisait si longtemps qu'elle n'avait pas mangé de carambars, de sucettes, de schtroumphs... Apparemment, certains vampires le pouvaient mais il fallait être bon, un saint, se rapprocher de l'humanité. Peut-être...
- Camille, est-ce que tu m'écoutes ?
Elle redressa la tête pour plonger son regard dans celui de sa sire.
Même chez elle, elle était habillée à quatre épingles, magnifique, somptueuse. Camille baissa les yeux tout de suite, les joues rouges. Un rire moqueur lui vint aux oreilles.
-Mère, vous savez qu'elle est toujours dans son monde... le sang des Toréadors coulent dans ses veines après tout. J'étais pareille à son âge.
-Pardon...
Un sourire léger étira les lèvres de l'ancienne. Elle porta à son nez une tasse de thé fumante au jasmin, pour le seul plaisir olfactif. La décoration de l'appartement de Yoko était élégant, mi-français, mi-japonais. Assise sur un canapé mouelleux à souhait, la jeune Toréador caressa du bout des doigts un banzai soigneusement coupée et écouta les bruits de l'eau d'une fontaine, d'où flottaient des pétales de fleurs de cerisier. Ce parfum embaumait la pièce d'ailleurs.
- Comme je te le disais, il serait de bon ton que tu apprennes à te défendre. Tu rechignes depuis trente ans, mais l'attaque revendiquée du sabat s'est passée au Louvres la veille, et il est essentiel que tu apprennes quelques techniques. Certes, tu sais comment te cacher et te camoufler mais ce n'est plus suffisant, pas alors que la menace reste tapie dans l'ombre. Tu es de mon sang. Je ne supporterai pas qu'il se mette à couler
Yoko sortit une épingle de ses longs cheveux attachés en un chignon impeccable. Camille s'humecta les lèvres, cachant ses mains nerveuses dans ses manches trop longues sous le regard critique de sa soeur.
- Vois-tu, ma fille, on nous prend pour des poupées. Tu es restée longtemps derrière ton ordinateur mais je sais qu'au fond de toi tu n'es pas dupe. Ton univers est tout aussi impitoyable, à coup de mots assassins. Or ça ne te tue pas. Décapitée, brûlée, tu n'es plus qu'un tas de cendres. Caches sur toi une arme que personne ne soupçonnera murmure-t-elle en caressant du bout du doit la fine lame de l'aiguille. et tu pourras te défendre comme il se doit. Je ne te demande pas d'être une assassine, mais seulement de savoir te défendre quand il faut fuir.
23 août 2023, 21h
Le plafond en stuc avait des airs de bonbons. La tête en arrière, Camille regardait chaque moulure avec délectation, passant discrètement sa langue sur ses lèvres...ça faisait si longtemps qu'elle n'avait pas mangé de carambars, de sucettes, de schtroumphs... Apparemment, certains vampires le pouvaient mais il fallait être bon, un saint, se rapprocher de l'humanité. Peut-être...
- Camille, est-ce que tu m'écoutes ?
Elle redressa la tête pour plonger son regard dans celui de sa sire.
Même chez elle, elle était habillée à quatre épingles, magnifique, somptueuse. Camille baissa les yeux tout de suite, les joues rouges. Un rire moqueur lui vint aux oreilles.
-Mère, vous savez qu'elle est toujours dans son monde... le sang des Toréadors coulent dans ses veines après tout. J'étais pareille à son âge.
-Pardon...
Un sourire léger étira les lèvres de l'ancienne. Elle porta à son nez une tasse de thé fumante au jasmin, pour le seul plaisir olfactif. La décoration de l'appartement de Yoko était élégant, mi-français, mi-japonais. Assise sur un canapé mouelleux à souhait, la jeune Toréador caressa du bout des doigts un banzai soigneusement coupée et écouta les bruits de l'eau d'une fontaine, d'où flottaient des pétales de fleurs de cerisier. Ce parfum embaumait la pièce d'ailleurs.
- Comme je te le disais, il serait de bon ton que tu apprennes à te défendre. Tu rechignes depuis trente ans, mais l'attaque revendiquée du sabat s'est passée au Louvres la veille, et il est essentiel que tu apprennes quelques techniques. Certes, tu sais comment te cacher et te camoufler mais ce n'est plus suffisant, pas alors que la menace reste tapie dans l'ombre. Tu es de mon sang. Je ne supporterai pas qu'il se mette à couler
Yoko sortit une épingle de ses longs cheveux attachés en un chignon impeccable. Camille s'humecta les lèvres, cachant ses mains nerveuses dans ses manches trop longues sous le regard critique de sa soeur.
- Vois-tu, ma fille, on nous prend pour des poupées. Tu es restée longtemps derrière ton ordinateur mais je sais qu'au fond de toi tu n'es pas dupe. Ton univers est tout aussi impitoyable, à coup de mots assassins. Or ça ne te tue pas. Décapitée, brûlée, tu n'es plus qu'un tas de cendres. Caches sur toi une arme que personne ne soupçonnera murmure-t-elle en caressant du bout du doit la fine lame de l'aiguille. et tu pourras te défendre comme il se doit. Je ne te demande pas d'être une assassine, mais seulement de savoir te défendre quand il faut fuir.
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