Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

Casse la baraque ! [PV Friedrich]

@ Le Baron

Le Baron
Membre
Ressources : 31
Clan : Nosferatu

Feuille de personnage
Santé :
Casse la baraque !  [PV Friedrich] Left_bar_bleue5/5Casse la baraque !  [PV Friedrich] Empty_bar_bleue  (5/5)
Humanité:
Casse la baraque !  [PV Friedrich] Left_bar_bleue4/5Casse la baraque !  [PV Friedrich] Empty_bar_bleue  (4/5)
Influence: 3
#
05.10.23 21:33
point de soif : 1Point de soif niveau 1
Le Baron contempla la lettre qu’un coursier avait livrée quelques heures auparavant et dont l’enveloppe gisait sur l’acajou de son bureau. Le papier était épais, un beau vélin d’une blancheur de lys qu’on ne trouve que dans les plus belles papeteries de la capitale. Le Nosferatu leva la feuille de papier et regarda au  contre-jour de sa lampe de bureau. Le message était écrit au stylo bille, mais l’auteur n’avait pas écrasé sa mine sur le papier. L’écriture était propre et nette, manuscrite de façon déliée et élégante. Le message, « Rendez-vous ce soir à 22 heures », sans signature, était terriblement laconique.

Le Baron déduisit de nombreuses choses de ces éléments disparates. Premièrement son expéditeur était riche car ces feuilles d’écriture valent cher. Il était jeune, car la majorité des vampires de plus d’un siècle avaient du mal à se séparer du stylo plume ; parmi eux les femmes avaient l’habitude de parfumer leur correspondance, ce qui n’était pas le cas de l’enveloppe. L’écriture dénotait une certaine maîtrise : pas de pâtés, ni de ratures ou d’hésitation. Quant à la teneur du message, sans la moindre politesse, était d’une certaine arrogance. Un jeune Ventrue n’aurait pas parlé à un vampire plus âgé de la sorte, quant bien même il serait le plus vil des Nosferatus. Il faut une certaine insouciance pour parler de façon aussi péremptoire à quelqu’un capable de révéler ses secrets alors même qu’on veut lui demander son aide. Car, biensûr, le Baron est souvent sollicité pour ce genre de chose. Certains clients pensent que s’environner de mystères en utilisant de faux noms ou en omettant de signer leur offrait un avantage sur le Nosferatu qui ne se sentait jamais déstabilisé. Ce dernier devinait souvent à qui il faisait face. Ces identités étaient rapidement découvertes grâce au réseau des Rats courant sous la capitale et surveillant les faits et gestes des autres vampires. Ainsi le Baron pensa que la lettre émanait d’un Malkavien mégalomane ou d’un Toréador égocentrique. Ce qui, au fond, ne faisait pas grande différence.

La porte du hangar s’ouvrit violemment un quart d'heure après l’heure fixée. Le Baron écoutait attentivement depuis son bureau. Il perçut la voix de la nouvelle vendeuse qui accueillait l’individu : une voix vive, empressée et définitivement masculine. Un vieux vampire n’aurait jamais perdu son calme sauf en cas d’extrême urgence. Un sourire s’étira sur les lèvres du Nosferatu. Jusque là, il ne s’était pas trompé. Enfin son invité mystère allait passer le seuil… Encore une fois avec fracas. Décidément pour un rendez-vous secret cette personne était pour le moins bruyante. Confortablement assis dans son fauteuil de bureau style Empire le Baron se trouva face à face avec un mannequin vampirique aux mouvements étudiés. Un Toréador, donc. Heureusement il n’avait pas fait la rencontre d’un illuminé à la recherche de l’anneau unique.

« Bonsoir, c’est un plaisir de vous recevoir dans mon humble établissement. Je vous en prie, prenez place. »

Le Baron était parfaitement courtois, ce qui ne fut pas le cas du Toréador qui ne le salua même pas. Il jeta un regard suspicieux sur le fauteuil que lui présentait le boutiquier d’un geste de la main, comme s’il était rempli de puces. C’était un réflexe que tous avaient : un Rat est forcément un pouilleux. Pourtant les locaux du Baron étaient tous impeccablement propres. Son espace de travail ressemblait à celui d’un Ventrue avec son large bureau et chaises assorties en acajou d’époque Empire, son tapis persan et ses nombreuses œuvres d’art aux murs. L’ensemble était cosy et chaleureux, une rareté dans un entrepôt le long de la Seine.

« J’avais compris que cet entretien était assez urgent, monsieur… ? »

« Smith ! » rétorqua le bellâtre qui s’assit en faisant tournoyer les pans de son manteau. Naturellement c’était un nom d’emprunt et son imitation de l’accent londonien heurta les tympans de l’antiquaire qui fut irrité que son potentiel client ne joue pas carte sur table. Le Nosferatu décida de se débarrasser de ce raseur le plus rapidement possible.

«  Donc monsieur Smith, vous désirez… ? »

Son interlocuteur regardait maintenant le mur, étudiant une lithographie de Louis Icart. Il ne se tournait même pas devant le Baron pour lui parler. Il était décidément très mal élevé.

« Je veux que vous récupériez quelque chose qui m’appartient. C’est une montre, une Panerai Luminor. »

« Je vois. » dit le Baron, qui ne voyait pas vraiment. Il savait simplement que la marque créait des montres de luxe mais ne connaissait pas tous les modèles. « Et puis-je vous demander où et comment ce bijou a disparu ? » demanda t-il d’un ton léger.

« C’est une mortelle qui me l’a dérobé. »

Le Baron tenta un sourire compréhensif. Mais ce Smith avait vécu un scénario pour le moins classique. Un vampire, une mortelle et une nuit d’une folle passion. Un départ précipité au point du jour pour retourner à son refuge et une montre oubliée sur une table de nuit. Si sa conquête avait la moindre idée de sa valeur, elle avait revendu la montre. Sinon elle était cachée chez elle et vénérée comme un trésor en souvenir d’une nuit torride avec un divin éphèbe.

« Puis-je vous demander en quelles circonstances ? » Le Toréador se tortilla sur sa chaise. Le Nosferatu se retenait d’afficher un sourire goguenard.

« Elle m’a séduit, on est allés chez elle mais… Elle est mariée. »

Merveilleux. Le Baron jubilait intérieurement devinant une scène digne de Feydeau avec le mari trompé rentrant chez lui et l’amant dans le placard.

« Je ne peux pas la récupérer pour vous, bien entendu, pour la même raison que vous ne pouvez aller la récupérer vous-même. Nous tenons tous deux à préserver le secret de nos existences. Mais je peux vous proposer les services de collaborateurs qui prendront soin de votre propriété, si cela vous convient. » expliqua le Baron qui retrouvait une attitude d’homme d’affaires.

« Faites comme vous voulez, je veux simplement la récupérer. » s’agaça le bellâtre qui oublia soudain son accent.

« En ce cas il nous faudra l’adresse et le nom de votre voleuse ainsi que le numéro de série de votre montre. Bien entendu, ce service ne sera pas gratuit. »

Le Toréador le fusilla du regard puis voyant que le Baron gardait son sang froid, il acquiesça. Le Baron n’allait tout de même pas travailler gratuitement pour sa belle gueule d’amour. Pour qui le prenait-il ? Un béjaune mortel ?

« Vous avez intérêt à la retrouver ! » lança son visiteur en guise d’au-revoir, se levant prestement pour se tourner théâtralement vers la porte.

« Je ne doute pas que mes services vous aient étés chaudement recommandés, vous connaissez sûrement notre efficacité. Au-revoir monsieur. » répondit le Baron avec le ton enjôleur qu’aurait employé le Renard en parlant au Corbeau de la fable.

Il raccompagna son hôte jusqu’à sa porte et le laissa repartir en claquant les portes.

S’il avait été humain, il aurait soupiré. L’affaire n’était pas compliquée mais son client lui sortait par les yeux. Ces jeunes poseurs à la beauté étourdissante lui rappelaient plus ou moins ouvertement qu’il n’était qu’une créature laide et repoussante, quand bien même il portait des costumes sur mesure taillés dans la plus belle laine d’Écosse. S’il avait été étreint Ventrue, sa destinée aurait été radicalement différente. Renonçant à s’apitoyer sur lui-même, il dégaina son smartphone de la poche intérieure de son veston. Il consulta son répertoire puis laissa un message.

« Vogt, j’ai un contrat pour vous. J’aurai plus d’informations demain soir. »

L’Allemand n’avait pas besoin de fioritures. Savoir qu’il pourrait rafler de l’argent rapidement lui suffisait. Le Baron consulta ensuite les enregistrements de ses vidéo surveillances. Il ne tarda pas à repérer le visage du Toréador dont il envoya la copie sur le Schrecknet. Il saurait bientôt tout ce qu’il fallait sur ce crétin arrogant, de son nom à la taille de ses chaussures.

@ Friedrich Vogt

Friedrich Vogt
Admin
Ressources : 80
Clan : Gangrel

Feuille de personnage
Santé :
Casse la baraque !  [PV Friedrich] Left_bar_bleue4/5Casse la baraque !  [PV Friedrich] Empty_bar_bleue  (4/5)
Humanité:
Casse la baraque !  [PV Friedrich] Left_bar_bleue3/5Casse la baraque !  [PV Friedrich] Empty_bar_bleue  (3/5)
Influence: 1
#
09.10.23 20:14
point de soif : 1Point de soif niveau 1

Casse la baraque
Firedrich ξ Le Baron

La soirée de la veille était assez extraordinaire. Friedrich s’en souvenait encore.  Dans un bar anglais il avait fait la rencontre d’un couple d’étudiant originaire du grand brouillard*. Ils étaient très mignons et délicieusement bourrés. En accélérant dans son vieux tacos, le Gangrel s’en souvenait avec une pointe de remord mêlé d’envie.

D’un point de vue purement moral il préfère se nourrir sur les cadavres mais il a vraiment du mal à trouver des morts ayant encore de l’alcool dans le sang. Ce n’est pas faute d’avoir cherché au Père Lachaise. Mais ce soir il a des plans plus raisonnables. Alix ayant une soirée chez des potes il ne sait pas trop où, il a cherché à ressortir aussi. Il a accepté un second rendez-vous avec Mohamed. Un mortel qu’il avait dragué quelques semaines auparavant.

Friedrich n’est forcement volage, il ne faut pas croire, mais il attache une grande importance à la relation de couple. Et il souhaite trouver une personne qui compte vraiment avant de s’engager. Une recherche d’autant plus cruciale et compliqué quand on est un être immortel. Mais à chaque fois qu’il tente, il trouve toujours un défaut aux candidats.

Généralement le véritable problème : lui.

Il freine sèchement pour prendre un virage au dernier moment. Déjà que son véhicule doit être complètement illégal dans Paris au vue de son état et son ancienneté, il ne manquerait plus qu’il l’encastre dans borne à incendie. Il espère qu’au moins le rencard soit agréable. Mohamed est une personne susceptible de beaucoup lui plaire. Il est développeur de logiciel investi une ONG, il aime faire du vélo et joue de la basse et pour ne rien gâché il aime le vieux rhum.

[…]

Voilà son défaut il aime le jazz. La soirée s'est pourtant déroulé de manière très sympa. Après une longue discussion sur leurs voyages respectifs ils ont eu une discussion sur les mangas dont dragon ball et les 7 boules de cristal - dont Friedrich n'a jamais entendu parlé ce qui a beaucoup fait rire son partenaire.

Jusque là tout aller bien. Puis ils ont danser un slow... Sur du jazz. C’est là que Friedrich à prétexté une journée chargé le lendemain et s’est éclipsé. En sortant il a jeté un coup d’œil à son portable. Des messages d’Alix et… tiens donc ? Un job pour lui ?

L'aut antiquaire A [23:09]
Vogt, j’ai un contrat pour vous. J’aurai plus d’informations demain soir.

Friedrich Vogt (moi) A [04:43]
OK CHEF.
TENEZ MOI AU COURANT.


Le Gangrel se détend le cou en penchant la tête vers le ciel. Aucune étoile, que de la pollution et du brouillard. Il a hâte d’en savoir plus.

*Londres – The Old Smoke

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum